CHRONIQUE THÉATRALE Aux Nouveautés, La vertu de Lolotte, vaudeville en trois actes, de M. Maurice Ordonneau. — Au Concert-Parisien, Paris à la blague, revue en deux actes de MM. Suriac et Alévy. — A l'Eldorado, Cherchez le titre, revue en deux actes de MM. Lebreton et Henri Moreau. — Au Vaudeville (matinées du jeudi), Hedda Gabler, drame en quatre actes de M. Henrick Ibsen, traduit par M. Prozor. — A Beaumarchais, reprise des Misérables, drame en douze tableaux, tiré du roman de Victor Hugo. (...) J'arrive enfin à la curiosité de la semaine, c'est la représentation d'Hedda Gabler, drame en quatre actes, de M. Henrick Ibsen, traduit par M. Prozor, qui a été donné par le Vaudeville à la dernière matinée du jeudi. Comme on s'était méfié de notre intelligence et qu'on avait bien pensé que nous ne comprendrions pas grand'chose à l'œuvre du maître norvégien, on avait eu l'attention délicate de mettre comme préface à la représentation une conférence explicative, et l'on a joliment bien fait ; et l'on avait chargé de cette conférence notre confrère Jules Lemaître, et l'on à mieux fait encore. Cette conférence a été un chef-d'œuvre d'ingéniosité subtile, d'éblouissante clarté, et, courant par dessous, une ironie supérieure, qui se sentait partout, bien qu'il fût impossible de la saisir nulle part. Vous vous rappelez le mot du second médecin dans le Pourceaugnac de Molière : « Et quand il serait vrai que monsieur ne fût pas hypocondriaque et fou, il faudrait qu'il le devint pour la beauté des choses que vous en avez dites et la justesse des raisonnements que vous en avez faits. Oui, monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce a rapport à cette maladie. » Oh ! que notre ami Lemaître a parlé graphiquement et spirituellement ! Oui, tandis qu'il m'expliquait la pièce d'Ibsen (que j'avais lue dans le texte publié par Savine), j'ai cru presque la comprendre, tant les lueurs dont il éclairait la lanterne était vives et spirituellement disposées. Quel malheur qu'après la conférence on ait joué la pièce ! Oh ! la fâcheuse idée ! Savez-vous que l'on commence à nous ennuyer ferme avec tous ces prétendus chefs-d'œuvre, qu'on nous apporte à grand bruit de Belgique, d'Angleterre, d'Allemagne, de Scandinavie, de tous les pays possibles et impossibles, et devant lesquels on se pâme d'autant plus qu'on les comprend moins. Tout ça, c'est de l'affectation et de la pose. Si un de nos auteurs dramatiques s'avisait de proposer à un directeur Hedda Gabler ou quelque chose dans ce genre, le directeur démancherait en sa faveur le plus robuste de ses balais ; et si, par hasard, il se trouvait un directeur assez fantaisiste pour monter la pièce, ah ! mes amis, quel concert de récriminations dans la critique ! Comme on reconduirait à grands coups de pied quelque part et le directeur et l'auteur ! Il faudrait voir le nez du public, de celui qui allonge ses sept francs au bureau de location ! Mais Ibsen est un Norvégien ; voilà qui change la thèse : C'est du Nord aujourd'hui que nous vient la lumière. La lumière ! oh ! là ! là ! mais on ne voit goutte dans ces élucubrations exotiques ! Ces gens-là se plaisent dans le brouillard et dans la brume ; ils y nagent à l'aise ! et ce gredin de Jules Lemaitre, ce misérable nous a parlé d’Alceste, qui lui aussi était une figure douteuse et prétant aux interprétations diverses. J'ai bondi sous le coup de fouet. Mais Alceste, c'est de l'eau de roche. Est-ce que c'est la faute de Molière si les commentateurs y barbotent et la troublent ? — Tu la troubles, bête cruelle, ou, si La Fontaine nous le permet, cruelle bête ! Mais Hedda Gabler... Tenez ! j'ai vu dans les journaux du lendemain que Mlle Brandès, qui a été chargée du personnage, avait fortement écopé ; on m'a conté un bien joli mot d'elle. On lui demandait, la veille de la représentation, si elle était contente de son rôle : — Mon Dieu ! dit-elle, je ne sais pas ; voilà un mois que je le pioche et que tout le monde me l'explique, je vais le jouer demain et je n'en comprends pas encore un traître mot. Viens, ma fille, viens sur mon cœur que je te félicite. Il te sera beaucoup pardonné, parce que n'ayant rien compris tu as eu le courage de dire que tu ne comprenais rien ! Ne fais pas attention si je te tutoie ; c'est dans un accès et un excès de joie et de tendresse. Enfin ! je trouve donc quelqu'un qui veut bien avouer que tout ca, c'est la bouteille à l'encre, et c'est celle même qu'on y a plongée jusqu'au cou, durant des semaines, et elle en est sortie toute noire et aveuglée. Non, tu n'as pas été bonne, ma pauvre enfant. Ah ! pour ça, fichtre, non ! tu n'as pas été bonne ! Mais, console-toi ; personne autre n'aurait été meilleure que toi. Comment te reprocher d'être allée à tâtons, quand tu marchais dans la nuit ! Seigneur, préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Confrères, bons bourgeois et symbolistes même Dass la nuit triomphants, de la littérature exotique, du théâtre de Maeterlinck, le Shakespeare belge, de Henrick Ibsen, le Shakespeare norvégien !... et si j'osais, j'ajouterais : préservez-moi sur notre scène de Shakespeare lui-même. Mais au moins celui-là, le vrai, a écrit une demi-douzaine de chefs-d'œuvre cosmopolites, ce qui fait que je lui pardonne. Ce n'est pas, mon Dieu ! que tout soit inintelligible dans l'œuvre d'Ibsen. Il y a sans aucun doute des parties fort curieuses ; mais ce sont précisément celles dont on retrouverait l' équivalent et, j'ose le dire, le modèle, dans une foule de nos romans et de nos drames français. Tout le premier acte est charmant, je dirai plus : délicieux. Mais il n’a pas ce piquant de nouveauté, qui fait que je vois les fanatiques d'Ibsen s'extasier... Hedda Gabler, c'est, au moins dans ce premier acte, une madame Bovary norvégienne ; elle a épousé un mari médiocre ; médiocre d'intelligence et de fortune, qui l'adore platement et niaisement, sans rien comprendre des rébellions et des rancœurs qui s'agitent en cette âme trouble. Flaubert a marqué cette situation de traits inoubliables, et je ne crains pas de dire que la peinture d'Ibsen est loin, comme vérité et comme rendu, du chef-d'œuvre francais. Ce qui appartient plus en propre à Ibsen, bien que nous retrouvions, dans notre littérature, des figures de connaissance que celle-là nous rappelle, c'est celle d'une bonne et brave tante, qui a élevé Georges Tesman, le mari d'Hedda Gabler, qui s'est sacrifée pour lui donner plus d'éducation, qui l'a marié, et avec quelle joie d'orgueil satisfait ! à une femme jolie, instruite, au- dessus de tout ce qu'il pouvait espérer, qui l'adore, qui aime son Hedda pour le bonheur qu'elle donnera à son neveu, qui se répand, avec une naïveté et une grâce inexprimables, en effusions de tendresse pour ces doux êtres qu'elle porte dans son bon cœur de mère. C'est un rayon de soleil dans cette brume. Ah ! le joli, l'aimable rayon de soleil ! Malheureusement, on ne reverra plus tante Julie qu'au dernier acte, où elle aura encore une scène adorable. Ce sont deux points lumineux dans cette nuit. Mme Marie Samary a joué ce rôle de la façon la plus simple et la plus touchante. Le rôle du mari est encore assez clair et tracé d'un crayon amusant. Ce Bovary est d'une niaiserie effroyable ; mais sa niaiserie a je ne sais quel ragoût exotique, qui nous en renouvelle la saveur. Il faut dire aussi que l'acteur chargé de ce personnage, M. Henri Mayer, a réussi à lui donner une physionomie bien caractéristique. Il est Scandinave des pions à la tête, et la tête est impayable de crédulité bête et de vanité universitaire. Il sue par tous les pores la médiocrité importante et tatillonne. Ajoutons enfin qu'il y a encore dans la pièce un personnage qui est clair, parce qu'il est très français, celui de l’assesseur Brack. Ce Brack a longtemps tourné autour d'Hedda Gabler, lorsqu'elle n'était qu'une jeune fille ; mais ce n'était pas, lui, ne le bon motif. C’est un célibataire endurci. Il l'a vue sans peine épouser cet imbécile de Georges Tesman ; il s'est dit qu'un jour son tour viendrait, et il attend. En attendant, il rend de petits services au ménage ; c'est lui qui a loué la jolie maison où les jeunes époux habitent, qui a choisi les meubles et les tentures ; il les payerait au besoin. Il se mêle le plus qu'il peut à la vie de la jeune femme et guette le jour où, ayant besoin pour un cas grave de son intervention toute-puissante, elle tombera d'elle-même dans ses bras. Le type est très connu dans notre littérature, et surtout dans notre théâtre. Ibsen n'y a rien ajouté. M. Lagrange a joué le rôle avec finesse et esprit. Restent trois personnages, ceux qui mènent l'action, ceux qui remplissent le drame : Hedda Gabler, Eybert Loevborg et Mme Théa Elvsted. Je ne prétends pas qu'ils soient tous trois inintelligibles ; je me contente plus modestement de dire que je n’y ai pas compris grand'chose ; je n'ai pu saisir nettement aucun des mobiles qui les font agir ; il me semblait, en les écoutant sur la scène, que je faisais visite dans une maison d'aliénés. Hedda a dans le temps flirté avec un bohème de génie, Eybert Loevborg, qui, un soir, flambant d'ivresse et d'amour, a voulu profiter de l'intimité où, dans les pays du Nord, on laisse les jeunes gens et les jeunes filles, pour la prendre par la taille et pousser même plus avant. Elle a braqué sur lui un pistolet, et ils ne se sont plus revus. Eybert s'est consolé de sa mésaventure en buvant. Il a gaspillé son intelligence et sa vie à des aventures qui ont fait scandale. Il s'est galvaudé ; ce génie, qui devait être une des gloires de la Scandinavie, s'est éteint dans la débauche. Hedda, tout occupée des apprêts de sa noce et du voyage qui l'a suivie, n'a plus entendu parler de cet amoureux. Mais Eybert a rencontré une femme, Mme Elvsted, mariée à un juge de paix de vingt ans plus âgé qu'elle, qui s'est éprise — en tout bien tout honneur — du bohème, qui a consacré sa vie à le retirer du gouffre de perdition, qui l'a logé près d'elle, l'a aidé à mettre ses notes en ordre, et lui a servi de secrétaire et d'aide pour sa ouvrage, où l'on a retrouvé l'Eybert d'autrefois. Juste au jour où Hedda revient de son voyage de noces, Eybert a quitté l'hospitalière maison du juge de paix et il est venu en ville, Mme Elvsted, la tête perdue, a planté là son mari et les deux enfants de son mari qu'elle élevait pour le suivre, le rechercher et l'empêcher de s'aller perdre à nouveau dans les mauvaises maisons qu'il fréquentait jadis, de retourner à son vomissement. Elle suppose qu'Eybert viendra voir son ami Georges Tesman ; elle accourt chez lui et la voilà qui conte son histoire à Hedda qu'elle a rencontrée seule. Toule cette histoire nous paraît quelque peu étrange : cette femme, qui lâche mari, enfants, réputation pour courir après un homme, qui n'est que son camarade ! Elle avoue tout cela, et personne ne songe à lui faire une observation ! On a l'air de trouver sa conduite naturelle et, pour ainsi dire, courante ! Il peut se faire que les choses se passent de la sorte en Norvège ; mais ici ces camaraderies singulières auraient besoin d'être expliquées, et l'on s'étonnerait un peu plus de cette fugue. Nous verrons tout le temps Mme Elvsted, personne ne lui parlera de son mari, de ses enfants, de sa situation, non plus que si rien de tout cela n'existait. Hedda, au récit que Mme Elvsted lui fait de sa collaboration avec Eybert se sent agitée de pensées infernales. Quelles sont au fond ces pensées ? Comme elle ne s'explique pas là-dessus, comme toutes ses paroles et toutes ses actions sont d'une rare incohérence, nous n'en savons rien, et après avoir vu toute la pièce, après l'avoir lue et relue dans le texte, après avoir écouté la conférence de Jules Lemaître et m'être pénétré de tous les articles de mes confrères, j'avoue que je n'en sais rien encore. Jules Lemaître nous a fait remarquer qu'au troisième acte, vers la fin, il échappe un mot profond à Hedda : « Je n'ai jamais eu, dit-elle, le plaisir de peser sur une destinée ! » C'est ce mot jeté à l'heure où va se terminer la pièce, dissimulé, perdu dans un coin de dialogue, c'est ce mot, dit Jules Lemaître, qui éclaire tout le personnage d'une lumière rétrospective. Hedda est furieuse qu'une femme comme elle n'ait eu d'influence que sur son nigaud de mari, tandis que cette petite oie de Théa a retiré un grand génie du bourbier du vice et l'a lancé à la gloire. De là la haine qu'elle va déployer contre Eybert, de là toutes les folies dont elle va se rendre coupable. Un autre me dit (et je crois bien après étude très attentive du texte, que cet autre a raison) qu'Hedda mariée depuis près d'une année est enceinte, que de cette position particulière naissent des troubles physiologiques qui se répercutent sur le moral. Certaines femmes ont des envies ; elle, c'est autre chose : elle a des accès. Je veux bien ; mais au théâtre l'étude de la maladie, non plus que celle de la folie, ne m'inresse guère. Là, où la volonté est abolie par le désordre des sens, il n'y a plus drame. Si c'est en effet cela qu'Ibsen a voulu peindre, et la vérité est qu'il l'a à peine indiqué, je préfère, pour mon compte, lire simplement un traité de gynécologie. D'autres, enfin, se tirent d'affaire en m'insinuant que c'est une femme hantée de l'esprit du mal. Elle est animée d'un souffle satanique, qui l'emporte, à son insu et malgré elle, aux résolutions les plus soudaines, les plus monstrueuses, les plus inexplicables. Et ils allèguent une phrase où Hedda, à qui l'on demande la raison d'un acte abominable qu'elle vient de commettre, répond : « Je ne sais pas ; il y à des moments où ça me vient comme ça... » Et l'on se pâme sur la sublililé et la profondeur de cette psychologie ! Elle me paraît à moi des plus élémentaires. C'est bien pis encore Eybert pour Loevborg, ce faux homme de génie, cet ivrogne authentique. Il s’est réhabilité par un beau livre, et tout à coup, sans qu'il soit possible de trouver un motif plausible à ce coup de folie, le voilà qui, prenant le thé avec Hedda et Mme Elvsted, sur un mot assez insignifiant échappé à la première, boit coup sur coup deux rasades de punch et court à un diner d'hommes, où il se grisera abominablement, rossera le guet, puis s'en ira terminer sa nuit dans un mauvais lieu, après avoir perdu le manuscrit d'un nouveau chef-d'œuvre qu'il avait dans sa poche. Oh ! ce manuscrit ! Si vous saviez combien Ibsen a passé de temps à nous y intéresser sans en venir à bout ! C'est ce brave homme de Georges Tesman qui l'a trouvé, par hasard, dans la rue, qui l'a ramassé et remis à sa femme, pour le rendre à son auteur, quand il aura cuvé sa bière et son genièvre. Mais Hedda est tourmentée du désir de peser sur une destinée ; peut-être aussi est-elle jalouse de la part que Théa Elvsted a eue dans la composition de cet ouvrage. Le fait est que lorsque Eybert vient la voir, se désole devant elle de son manuscrit perdu, déclarant que sa vie est finie, au lieu de lui rendre le manuscrit, elle présente un pistolet et lui dit qu'au moins faut-il finir en beauté ! Grâce à Jules Lemaître, nous nous attendions au coup de pistolet. Mais j'aurais voulu voir ce qu'en eût pensé une salle qui n'eût point été préparée. Nous sommes à la Salpétrière. Eybert prend le pistolet et s'en va, tandis qu'Hedda répète : « en beauté ! en beauté ! » Et, aussitôt qu'il est parti, elle court à son tiroir, et, dans un accès de rage satanique, qui n'est pas plus expliqué que le reste, elle brûle jusqu'au dernier tous cahiers dont se compose le fameux manuscrit. Nous voilà au dernier acte. Hedda apprend qu'Eybert vient d'être transporté à l'hôpital ; il s'est tué d'un coup de pistolet. Elle est ravie ; il a « fini en beauté ». Elle prend en pitié son mari, à qui Théa éplorée vient apporter les notes sur lesquelles avait été écrit le chef-d'œuvre, et qui se propose de le reconstituer avec l'aide de sa collaboratrice. Et tandis que tous deux, cet idiot de mari et cette bécasse de Théa, travaillent à une petite table, déchiffrant, coordonnant, écrivant, elle cause de la mort d'Eybert avec l'assesseur Brack. L'assesseur lui apprend que son héros s'est tué dans un mauvais lieu, et le coeur lui lève de dégoût ; qu'il s’est tué en se tirant un coup de pistolet non dans la tempe, comme elle l'avait espéré, ni dans la poitrine, qui est encore une partie noble, mais dans le bas-ventre. — Ah ! c'est complet ! s'écrie Hedda ; le ridicule et la bassesse atteignent, comme une malédiction, tout ce que j'ai touché. Elle regarde autour d'elle : Théa travaille à côté de son mari et devient ce qu’elle a été pour Eybert, son inspiratrice ; elle pèse sur sa destinée. Brack, qui a pénétré le secret du pistolet offert à la victime, l'assure de la complicité de son silence, mais à de certaines conditions qu'il laisse entendre. — Ainsi, je suis votre esclave ! s'écrie-t-elle. Elle passe dans une chambre à côté, on entend sur le piano une valse échevelée, un grand éclat de rire et un coup de pistolet. Georges Tesman se précipite et rentre en criant : « Elle s'est tuée ! » Le mouvement et le cri ont été traduits avec une admirable intensité de douleur par M. Henri Mayer. J'ai parlé, chemin faisant, de tous les artistes, sauf de Candé qui jouait Eybert. On l'a généralement trouvé trop compassé, trop solennel. La vérité est que le rôle est exécrable ; il ne se tient pas. Je suis ravi pourtant qu'on nous ait joué cette pièce. J'espère qu'après cette épreuve on va nous laisser tranquilles. Ibsen est liquidé cetté fois, et l'on s'adressera, si l'on veut des œuvres nouvelles, aux jeunes gens, nés en France, qui frappent à la porte des théâtres sans pouvoir se les faire ouvrir. Les étrangers ne doivent avoir entrée chez nous que s'ils nous apportent des œuvres de génie indiscutables. (...) FRANCISQUE SARCEY.